Le 11 mai prochain, et afin de clôturer l’exposition, Géopolis organise une dernière rencontre/débat en public avec l’un des photographes de l’exposition. Pour cette dernière rencontre, rendez-vous le 11 mai prochain avec le photographe Michel Setboun. L’occasion de revenir sur son travail pendant la révolution de 1979, ou plus récemment lors de son dernier voyage, en 2018.
Le 11 mai, à 19h30.
En 1976, alors qu’il vient d’obtenir son diplôme d’architecte, Michel Setboun change de cap et part en Angola pour photographier la guerre d’indépendance. Trois ans plus tard, il publie l’un des premiers livres sur la révolution iranienne. Après l’Iran, ce fut l’Afghanistan, la guerre Iran Irak, le Liban, la Pologne. En 1982 il est blessé au Salvador, et en 1984 on lui remet le premier prix du world Press pour son travail sur l’expulsion des réfugiés du Nigeria. Entre-temps il découvre l’Albanie puis la Mongolie, et commence à traiter des sujets à long terme, plus en douceur. Il suit notamment les dernières années de l’empire britannique à Hong-Kong. Ses reportages apparaissent dans les magazines du monde entier et dans de nombreux livres. Il collabore avec les plus grandes agences photo en commençant par Sipa, puis Black Star, Rapho, Sygma, Corbis et enfin Getty.
Michel Setboun n’a cessé de retourner en Iran jusqu’à ces dernières années. Dubitatif, dès le début, sur les chances de succès de la révolution iranienne en cours, il viendra livrer sa vision des enjeux actuels de la situation en Iran.