Géopolis prolonge ses deux expositions jusqu’au 26 mai. 

Proche-Orient. Des/espérer ? – en partenariat avec MSF

Alors que Gaza connaît une tragédie totale, cette exposition revient sur une décennie de tourmente au Proche-Orient, depuis les révolution en Tunisie, en Égypte et les conflits en Syrie, en Irak, au Yémen et actuellement à Gaza. 

Initiée fin 2010, la révolution tunisienne entraîne dans son sillage un ensemble de soulèvements populaires qui secouent le Moyen-Orient, de l’Égypte à la Syrie en passant par le Yémen et bien d’autres pays. En Syrie, les manifestations pacifiques sont rapidement réprimées dans le sang par le régime de Bachar Al-Assad. En décembre 2011, les forces américaines annoncent leur retrait d’Irak, mettant fin à près de neuf années d’occupation étrangère et laissant un pays en guerre civile, en proie aux assassinats et aux attentats à la bombe. Quelques années plus tard, profitant des déstabilisations liées à la guerre en Syrie et celle d’Irak, le groupe État islamique déclare un « califat » s’étendant sur les territoires qu’il contrôle, de Mossoul à Rakka.

Ces différents chapitres de l’histoire récente du Moyen-Orient sont racontés dans cette exposition multimédia collective à travers les vies et les récits des blessés de guerre pris en charge à l’hôpital MSF d’Amman, un lieu unique au carrefour de ces conflits.

Photographes :
Sameer Al Doumy
Ameer Al Halbi
Guillaume Binet
Giles Duley
Nanna Heitmann
Moises Saman
Mohammed A

Prix photo CCFD-Terre solidaire

Le CCFD-Terre Solidaire a pris l’initiative du lancement de ce nouveau prix dédié à la photographie humaniste et environnementale en 2022 avec le soutien de Sebastião Salgado.

Géopolis présente les travaux de deux des trois lauréats de cette première édition : Anush Babajanyan et Emily Garthwaite.

Les oubliés de rivière Kosi, Inde –  Anush Babajanyan
Au nord de l’Inde dans l’état du Bihar, la photographe Anush Babajanyan, lauréate du Prix Photo Terre Solidaire, a longé les rives de la rivière Kosi, connue pour son imprévisibilité et la variabilité de son débit. Elle est allée à la rencontre des populations de la rivière qui vivent-là, à la merci des inondations et oubliées de tous

Les larmes du fleuve Tigre, Irak – Emily Garthwaite, 
Source de vie de toute une région, le Tigre est en train de disparaître. Entre les barrages construits en amont, la pollution en aval et le dérèglement climatique, le fleuve s’assèche et se dégrade à vue d’œil. Lauréate du Prix Photo Terre Solidaire, la photojournaliste Emily Garthwaite documente l’avenir incertain du fleuve en Irak et avec lui, celui des populations qui en dépendent. 

Photographes :
Anush Babajanyan
Emily Garthwaite

Photo de Guillaume Binet.