1979 – 2023, l’Iran en révolutions

Face à la tragédie qui se déroule actuellement en Iran où le régime des Mollahs réprime cruellement l’aspiration du peuple à la liberté, Géopolis propose, jusqu’au 7 mai prochain, un cycle d’expositions et une série d’activités (rencontres, plateaux radio) dédiées à la situation dans ce pays. Cette exposition est organisée en deux parties, l’une dédiée à l’histoire du pays depuis la révolution de 1979 et la seconde dédiée à la révolte en cours.

Première partie de l’exposition – Rétrospective sur l’histoire de l’Iran
Géopolis a sollicité de très grands photographes pour s’associer à ce projet 
– Alain Keler : Prix Paris-Match, World Press, Lauréat du prix de la fondation W. Eugene Smith, Lauréat de la fondation 3P
– Eric Bouvet : 5 World Press Awards, 2 Visa d’Or, Front Line Club Award, Paris-Match Award.
– Marie Tihon : Prix jury/public du Mentor Award au Visa Pour l’Image, Bourse Vocatio – Académie Nikon-Noor
– REZA : médaille humanitaire (ES, 2006), prix Lucie, prix Infinity ICP.
– Michel Setboun : Prix World Press

Ces photographes proposent une plongée dans l’histoire tumultueuse de l’Iran depuis 1979. L’exposition sera également présentée à partir de début avril sur les vitres d’un des bâtiments de l’IHECS et autour de l’Ascenseur où seront organisés également plusieurs plateaux radio dédiés à la situation en Iran.

Seconde partie de l’exposition – Femmes, vie, liberté
La seconde partie de l’exposition est dédiée à la révolte en cours suite à la mort de Mahsa Amini et la mobilisation qui se déroule actuellement en Iran. Cette seconde partie propose des vidéos extraites des réseaux sociaux, seul moyen de documenter la situation actuelle, en l’absence de photojournalistes sur place.

Evénements associés
Plusieurs des photographes viendront parler de leur travail et de l’Iran pendant la durée de ce cycle, notamment Reza, Alain Keler et Marie Tihon. Nous sollicitons également des artistes et musiciens iraniens pour organiser une série d’événements pendant la durée du projet afin de lui donner un maximum de résonance.

La Sonuma s’associera également à ce projet en mettant à disposition ses archives pour des projections pendant toute la durée du projet. 

Photo : Alain Keller.