Geopolis

Du 6 mars au 11 avril, compte tenu du contexte, Géopolis a revu sa programmation et proposera une triple exposition sur le thème de l’amour : à Géopolis, dans la grande halle des Ateliers des Tanneurs ainsi qu’à l’Ascenseur sous le Palais de Justice (le nouvel espace de Géopolis).

Dans la salle d’exposition de Géopolis sont exposés quatre photoreportages :

• Frédéric Noy – Ekifire
• Romain Laurendeau – L’âme des Dikis
• Frédéric Moreau de Bellaing – Sur la route de Cana et Sweet Dreams Are Made of These

Dans la grande halle des Tanneurs :

• Guillaume Boulay – L’Amour Avec Accents

À L’Ascenseur :

• Frédéric Moreau de Bellaing – Prenez-le avec amour
  

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Frédéric Noy – Ekifire (les minorités sexuelles en Afrique de l’Est)

Dans des pays (Burundi, Rwanda, Ouganda) sans aucune protection sociale où révéler son homosexualité condamne à l’isolement social, trouver un travail, une maison, un sens à son existence tutoie alors l’impossible. Pour beaucoup, les LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres) sont des ekifire, des « demi-morts », comme les a qualifiés le président ougandais Yoweri Museveni lors d’un rassemblement saluant l’avènement d’une loi anti-gay. Cependant, des activistes se montrent déterminés à lutter pour leurs droits, et ils encouragent les membres de la communauté LGBT à se montrer et à défier la société.

Romain Laurendeau – L’âme des Dikis (photoreportage à Alger)

Selon les propres mots de l’artiste, il n’est pas facile d’aimer à Alger dans une société où tout ce qui touche l’intime est Haram. Car sans mariage, il n’y pas d’amour ni de sexe. C’est la règle sociale qui demeure dans un pays où paradoxalement, l’âge moyen du mariage est l’un des plus élevés au monde. Pourtant, la jeunesse a de plus en plus de mal à s’y soumettre. En quête d’identité, elle aspire à vivre pleinement, et résiste pour pouvoir exister, aimer. Elle s’invente des endroits secrets, squatts clandestins, appartements discrets ou lieux abandonnés qui échappent à la société et à la stigmatisation. Parfois appelés “dikis” sont un véritable mode de vie, et un lieu de résistance. Dans ces bulles de liberté, on se rencontre, on discute sans tabous. Parfois, on joue de la musique, on s’aime et on expérimente les interdits. Parfois dans l’excès de ceux qui veulent tout vivre trop vite. Car ils le savent, ces instants passés dans ces refuges ne sont que des parenthèses rares et précieuses.

Plus d’informations :

Site internet : https://romainlaurendeau.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/romain_laurendeau/

Quelques clichés de l’exposition :

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© Romain Laurendeau

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Frédéric Moreau de Bellaing – Sur la route de Cana (photoreportage en Palestine)

Son exposition Sur la route de Cana retrace sa quête de sens en Palestine après des premiers tirages réalisés en 1995 dans le petit village chrétien de Taybeh, puis un retour sur place vingt ans plus tard pour y retrouver le goût de ces souvenirs immortalisés sur ces clichés. Les images d’un accueil chaleureux, du quotidien des familles et amis du village, dont les dénommés Issa, Mary et leurs trois enfants. Le photographe devient alors celui qui redonne aux habitants des images de leur passé, l’occasion de vivre des moments de partage une génération plus tard. L’artiste nous plonge enfin dans ce cycle de vie grâce à ses retrouvailles avec Ofimia l’une des filles de ladite famille, devenue adulte et qui l’invite à son mariage où il continue son oeuvre photographique.

Plus d’informations :

Site internet : https://www.bellaing.be/

Instagram : https://www.instagram.com/f_de_bellaing/

Quelques clichés de l’exposition :

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© Frédéric Moreau de Bellaing

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Frédéric Moreau de Bellaing – Sweet Dreams Are Made of These (reportage sur le BDSM en Belgique)

Sweet Dreams Are Made of These est la deuxième exposition présentée par Frédéric Moreau de Bellaing, et qui traite du thème du BDSM. C’est à travers la recherche d’émotions intenses que tous les sujets de cette création sont reliés. Ce qui n’empêche pas le photographe de se fixer pour tâche de déconstruire et aller au-delà des idées reçues et tabous sur ces pratiques regroupées derrière ces quatre lettres. Le photographe nous propose une sélection de clichés pris au fil de plusieurs années de côtoiement d’invités rencontrés dans les lieux du Luxurius puis du Triskel. Ces photos questionnent le concept de différence, de ce monde méconnu, mais qui reste tout autant intime et personnalisé.

Plus d’informations :

Site internet : https://www.bellaing.be/

Instagram : https://www.instagram.com/f_de_bellaing/

Quelques clichés de l’exposition :

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© Frédéric Moreau de Bellaing

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Guillaume Boulay– L’amour avec accent (dessins, témoignages sonores et installations)

Cette exposition est la déclinaison artistique d’une enquête réalisée auprès de 200 témoins de différentes nationalités et compare différentes visions sur l’amour, le sexe, le couple et la façon dont on les expérimente selon les pays et régions du monde. L’ensemble est traité avec une bonne dose d’humour, de second degré, de bienveillance et même d’esprit potache.

À l’authenticité du fond répond l’imagination foisonnante de la forme. Le thème de l’Amour avec accent est ainsi illustré par une profusion de dessins, de sculptures en fil de fer, d’installations, de photos, de courtes vidéos, etc. De quoi réjouir l’oeil et, mine de rien, en toute légèreté, susciter la réflexion.

Plus d’informations :

Revue de l’exposition : https://fr.calameo.com/books/006009947a515a4581d07

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Frédéric Moreau de Bellaing – Prenez-le avec amour

Présentée à l’Ascenseur, le nouveau lieu de Géopolis à Place de L’Epée.

Cette série de photos du photographe bruxellois Frédéric Moreau de Bellaing, révèle quelques histoires d’amour entre les couples, ici et ailleurs. Une partie de ces photographies sont associées à des QR codes. En les scannant vous pouvez les écouter raconter leurs histoire et des anecdotes.

Plus d’informations :

Site internet : https://www.bellaing.be/

Instagram : https://www.instagram.com/f_de_bellaing/

Quelques clichés de l’exposition :

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© Frédéric Moreau de Bellaing

Vous pouvez encore profiter des derniers jours d’ouverture de l’exposition « Déchets, en finir avec l’invasion ? » les dimanches 14, 21 et 28 février !

Une exposition qui aborde la quantité de déchets produits par l’homme, l’un des plus importants défis du temps. Selon un récent rapport de la Banque mondiale, la quantité de déchets produite dans le monde devrait augmenter de 70 % d’ici 2050 si aucune mesure urgente n’est prise. Les déchets plastiques en particulier endommagent les rivières, les océans et les écosystèmes sur des durées extrêmement longues. Cette situation s’est encore aggravée dans le contexte de la pandémie qui a conduit à une hausse considérable du nombre de déchets plastiques. Actuellement, 34 % de l’ensemble des déchets sont produits dans les pays développés (où vit 16 % de la population mondiale). 

En collaboration avec l’agence MAPS, Géopolis consacre un cycle d’expositions à cette problématique. Le cycle propose deux expositions photographiques et une exposition didactique réalisée par Géopolis avec le concours de l’ONG Bellona. 

Expositions : 

• Rivières blessées – Gaël Turine/MAPS
• Rêve Géologique – Simona Ghizzoni /MAPS

HORAIRES : 13h – 17h30