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Géopolis – Centre du photojournalisme
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Geopolis

Podcast – Bernard Guetta : l’Europe face à la crise. Trop peu, trop tard ?

10 avril 2020 by Geopolis

Euradio · L’Europe face à la crise. Trop peu, trop tard ? : Géopolis

Dans cette émission Bernard Guetta revient sur la réponse très critiquée à la crise apportée par l’Union. Pourquoi ce retard à l’allumage et traduit-il une logique du chacun pour soi, le “retour du microbe” contre lequel vient de mettre en garde Jacques Delors, récemment sorti de sa réserve pour appeler à un sursaut.

Bernard Guetta est député européen dans les rangs du groupe Renew.
Il a été chroniqueur géopolitique sur France Inter de 1991 à 2018 après avoir été journaliste au Monde, couvrant notamment la chute du communisme de ses différents postes à Vienne, Varsovie, Washington ou encore Moscou. Son travail lui avait valu notamment le prix Albert Londres.

Bernard Guetta se revendique journaliste-eurodéputé et continue à mener, parallèlement à son mandat, son métier de journaliste et de chroniqueur des soubresauts de la planète en publiant sur son site www.bernard-guetta.eu, en quatre langue et quasiment chaque jour, des articles et des revues sur l’actualité.

Merci Bernard Guetta d’avoir accepté l’invitation d’Euradio. Les critiques pleuvent sur l’Union européenne accusée de ne pas avoir été assez active ou visible dans cette crise du coronavirus. Est-ce que c’est un procès fondé ou l’Europe, qui a quand même accepté de lâcher du lest sur son orthodoxie budgétaire et vient de libérer trente-sept milliards, ne sait surtout pas communiquer sur son action ?
L’Union européenne ne sait pas communiquer, ce n’est pas une nouvelle malheureusement. Elle est très très très mauvaise dans ce domaine. Mais ça va au-delà de ça. On découvre, à l’occasion de cette crise, que les traités ne confiaient pas la santé aux institutions européennes. La santé, d’après les traités, reste de la compétence des états nations, parce qu’ils ont estimé que les questions de couverture sociale, ou même simplement d’organisation des hôpitaux, des consultations médicales, de la part entre la médecine privée et la médecine publique, etc.., devaient rester de la compétence exclusive des états nations. On voit le résultat.

A la base, il y avait une préoccupation que l’on peut considérer comme légitime, elle n’avait rien d’absurde. On comprend très bien la logique de la chose, mais le résultat est catastrophique. Le résultat, c’est qu’il n’y a pas, et il n’y a pas eu, de coordination. Elle commence à se mettre en place, finalement, en un mois et demi, ce n’est pas si scandaleux que cela. Mais la conclusion à tirer, je crois, c’est qu’il nous faut une puissance publique européenne dans tous les grands domaines, sans exception.

On ne peut pas lutter contre ce qu’on appelle, quand on est souverainiste, l’empiétement de l’Union européenne sur les droits souverains de ses états membres, et en même temps reprocher à l’Union Européenne de ne pas exercer sa compétence dans un domaine où elle n’a pas de compétence reconnue par les traités.

Jacques Delors, a évoqué je le cite “le retour du microbe” dans une tribune publiée à l’occasion de la crise, mettant en avant le risque de dislocation de l’Europe. Il a parlé “de danger de mort”. Certains diront on nous fait souvent cette menace, mais pensez-vous que cette fois la crise est vraiment différente et qu’il y a un vrai danger de mort pour la construction communautaire ?
La crise est différente pour deux raisons. La première est qu’elle s’exprime en centaines de morts tous les jours et elle a donc un aspect dramatique. Deuxièmement avec les mesures de confinement, qui ont été prises maintenant dans pratiquement chacun des états nations, à part la Suède mais de plus en plus aux Pays-Bas même si les autorités nationales ne le disent pas. Avec les mesures de confinement on va donner un coup d’arrêt jamais vu, même pas en situation de guerre, à la production industrielle. En situation de guerre paradoxalement, et c’est atroce à dire, il y a au contraire un coup de fouet à la production industrielle, ne serait-ce que parce qu’il faut satisfaire les besoins en équipement et en armes des armées. Là c’est comme-ci on avait injecté un anesthésiant massif à toute l’économie de l’Union européenne.

Alors oui effectivement on est dans une situation formidablement inquiétante, et pour une troisième raison. C’est qu’en raison du refus partiellement de l’Allemagne mais essentiellement des Pays-Bas, de procéder à des emprunts communs pour soutenir chacun des états membres, il y a une acrimonie jamais vue à ce niveau qui se développe entre les différents états membres et notamment entre l’Italie et les Pays-Bas. Rien de tout cela n’est bon, c’est un understatement. Tout cela est franchement catastrophique.

Maintenant est-ce qu’on est à la veille d’un éclatement de l’Union ? Je ne le crois pas véritablement même si le danger est là. Je ne le crois pas pour une raison simple. Imagine-t-on l’Italie, quelque soit sa colère et sa colère est absolument légitime, l’imagine-t-on dans cette situation quitter l’Union européenne ? Non je ne le crois pas.

Cette crise, vous le dites sur votre site, risque d’entraîner des basculements économiques et géopolitiques dont on n’estime pas encore l’ampleur. Et vous vous insurgez de l’attitude de la Russie et de la Chine notamment, qui “profitent de la situation” pour poser leurs pions en organisant à grand renfort de communication des opérations qui sont avant tout stratégiques plutôt qu’humanitaires.
On assiste quand même à une situation absolument paradoxale. Si on veut se donner en modèle au monde, la Chine, cette dictature qui réunit rappelons-le quand même le pire de ce qu’il y a dans le capitalisme sauvage et le pire de ce qu’il y a dans le communisme, et bien cette dictature veut se donner en modèle au monde ? Alors que si elle n’avait pas muselé ses premiers lanceurs d’alerte, ces jeunes médecins courageux, la Chine et le monde avec elle, n’aurait pas perdu deux mois essentiels pour combattre cette épidémie et faire que cette épidémie ne devienne pas une pandémie. Alors le même régime qui est responsable d’une pandémie, qui par le musellement de ses jeunes médecins a confiné la moitié de l’humanité, ce régime qui est responsable de tout cela, voudrait faire de lui-même un modèle, un exemple ? On n’a jamais vu un degré pareil d’impudence.

Présentation : Thomas Kox et Ulrich Huygevelde

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Podcast – Liban, pays à genoux ?

3 avril 2020 by Geopolis

Euradio · Le Liban, pays à genoux ? : Géopolis

Depuis octobre 2019 le Liban connaît une très forte fronde de sa population.

Les premières revendications visant à annuler un projet de taxe sur les communications WhatsApp se sont rapidement élargies à une demande de changement de régime dans ce pays dont l’état est sur bien des aspects, totalement défaillant.

Une situation qui risque encore de se détériorer dans le contexte que connaît la planète.

Cette émission propose un point sur la situation avec notamment les éclairages de Sofia Amara (grande-reporter basée à Beyrouth), Lucien Georges (ancien responsable du Monde Orient), l’ancien député de Tripoli Mishbah el Ahdad et Khaled Momtaz, jeune libanais engagé en politique.

Présentation & préparation : Thomas Kox et Ulrich Huygevelde

Classé sous :Podcast

Géopolis recrute un.e stagiaire pour la radio

31 mars 2020 by Geopolis

Dans le cadre d’une nouvelle collaboration avec Euradio, une radio associative, citoyenne et indépendante avec un focus sur l’Europe, Géopolis est à la recherche d’un.e stagiaire qui peut contribuer au développement de nouvelles émissions de radio et de podcasts.

Description du poste :

  • Aide à la préparation d’émissions déjà existantes
  • Réalisation de nouvelles émissions
  • Proposition de nouveaux concepts

Profil :

  • Bonne connaissance des questions de géopolitique et d’histoire
  • Bonne connaissance des enjeux européens
  • Bon esprit d’équipe
  • Curiosité, capacité à travailler de façon autonome et à lancer de nouvelles idées.
  • Motivation à participer au développement d’un projet associatif

Qu’est-ce que nous vous offrons ?

  • Un stage varié avec de nombreuses responsabilités.

Date de début :

Dès que possible

Comment pouvez-vous postuler ?

Cette offre de stage vous intéresse ? Alors postulez en envoyant votre CV et votre lettre de motivation à contact@geopolis.brussels en indiquant ‘stage radio

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Expositions pédagogiques en ligne

31 mars 2020 by Geopolis

Dans cette période de confinement, Géopolis va travailler à mettre progressivement en ligne les contenus de ses 10 expositions pédagogiques.

Nous vous présentons d’abord « Migrations, une histoire européenne ». https://expo-migrations.lipe-europe.eu/

Cette exposition virtuelle offre une plongée dans un volet majeur de l’histoire européenne depuis 1900 en revenant sur les vagues migratoires internationales, souvent de très grande envergure, qui n’ont cessé de la jalonner.

Ce site permet, pour les jeunes et les moins jeunes, d’aborder des questions d’histoire, de géographie et de questions de société. Une ressource à partager en cette période de cours à distance !

Ce site a été réalisé dans le cadre d’un projet conjoint avec l’ Université de Nantes (Alliance Europa – LIPE)’

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COVID-19 Coronavirus, fermeture

14 mars 2020 by Geopolis

En raison de l’épidémie du Coronavirus, Géopolis ferme ses portes à partir de 13 mars jusqu’au 19 avril, comme tous les lieux culturels.

Veuillez visiter notre site Web et Facebook régulièrement pour les dernières mises à jour.

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« La plume et le pavé » : la série de podcasts documentaires disponible en intégralité

21 février 2020 by Geopolis

La littérature et l’écriture peuvent-elles être des armes pour l’émancipation des femmes ? Elles sont slameuses, militantes, libraires ou simples citoyennes, elles officient à Bruxelles et nous prouvent que oui !

Cette série de podcasts documentaires s’inscrit dans le projet de recherche « Écrivaines francophones de la Belgique contemporaine » de Audrey Lasserre, soutenu par Alter-Égales et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle interroge à travers le temps le rapport des écrivaines à la ville et leurs visibilité. Quatre épisodes sont au programme, à travers quatre thématiques complémentaires.

Épisode 1 : « Prologue : seules en ville ». Le prologue est la première partie d’une œuvre littéraire. Il permet de contextualiser l’action. Il sera question au cours de ce premier volet du rapport à la ville des écrivaines au XIXe siècle à Bruxelles, et de l’invention du métier de femme reporter.

Épisode 2 : « Manifeste ». Le manifeste est un écrit politique visant à exposer son point de vue. Il sera question au cours de ce second épisode de la féminisation des noms de rue à Bruxelles – presque exclusivement masculins – à travers les témoignages d’une collective militante, Noms Peut-être, qui nous décrypte ses actions de sensibilisation et de désobéissance civile.

Épisode 3 : « Nouvelle ». La nouvelle est un genre littéraire court, à la chute surprenante et ouvert à de nouvelles formes de récit. Nouvelle comme une littérature réinventée et réappropriée. Il sera question au cours de ce troisième épisode du slam féministe et des scènes ouvertes, vecteurs de confiance en soi et de solidarité à Bruxelles. Un milieu qui réactualise l’importance de l’écriture comme arme d’émancipation.

Épisode 4 : « Épilogue ». L’épilogue est la dernière partie d’un récit, autant que le début de la suite, qui reste à écrire ou à imaginer. Il sera question au cours de ce dernier épisode des librairies comme espaces ressources pour rencontrer, échanger et cultiver la volonté d’une ville plus égalitaire. Nous rencontrerons l’équipe de la librairie féministe et LGBT « Tulitu », au cœur de Bruxelles.

Vous pouvez également retrouver ces podcasts sur la plateforme Mixcloud de notre partenaire, Euradio Bruxelles ainsi que sur son site internet, euradio.be

Bonne écoute !

Conception & animation : Colin Horenbeek

Production : Géopolis & Euradio Bruxelles

Conception musicale : Cassien Membré

Photo et graphisme : Antoine Horenbeek, représentation de Virginia Woolfe par Art-Mural.eu, Librairie Ptyx

Remerciements : Julia Vanderborght, Laurence Brogniez, la collective Noms peut-être, Benjamin Wayens, Zoé Henne, Catherine Delmotte, Stéphane Menti, Tatiana Bureaux, Ariane Herman, Elise Dutrieux.

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